Venez partager vos émois, laissez voguer vos plumes inspirées... Venez aussi partager vos talents, de l'écriture à l'art du dessin en passant par la peinture, voire la 3D si vous créez des images sur ordinateur... Ou ne venez que pour échanger car il y à
L'herbe est humide encore, et le vent bien trop frais Des
gouttelettes pleurent d'un nuage épais Je suis de retour au bord de
l'étang si beau Que mon coeur s'y arrête, assoiffé de son eau. Les
branches alourdies de tout le poids de mes ans Ces étés, ces
automnes, et combien de printemps Ces rêves déposés là, tout près
des roseaux De libellules bleutées, en frissons nouveaux. Que
d'heures ici passées, à songer à l'amour Celui qui reviendrait,
forcément, un beau jour Que de soirées vécues à l'attendre, en vain
Sans pouvoir attendrir les faveurs du destin. Les canards harcelés
par les chiens de la rive Glissent encore fièrement, en quemandant
du pain Tous ces jours enfuis que je croyais loins... enfin !
Montent à l'assaut de mon coeur, en pleine dérive. Les bambins ont
grandi, mais tant d'autres sont là Les joues couleur framboise, et
leurs pas maladroits Des questions pleins la bouche, des sucettes
aux doigts Oui, je suis de retour, encore je pense à toi ! Tu
disais, le vent arrachera les pétales De cette fleur d'amour, née
dans l'herbe sauvage Tu vois bien que c'est faux, regarde mon
visage Et ces larmes de toi qu'amèrement, j'avale. L'herbe a séché
sous le souffle du vent trop frais Malgré la menace d'une autre
giboulée Je m'attarde encore au bord de l'étang si beau Que mon
coeur s'y entête, assoiffé de son eau. Gigie
SOUVIENS TOI par Skiz
Souviens-toi qu'en cette demeure nous etions presents. les lumieres
du feu et sa chaleur, tu es seule dorénavent. Pourtant, il y avait
tout pour nous, pour la toute premiere fois tu te sentais debout.
Souviens-toi... Mere te faisait à manger, tu devorais l'air, Et moi
je voulais t'envoyer des lettres de ces pays. Les souvenirs sont
agressifs, crois-moi,je le sais si bien, en leur faveur,je me tiens
pendu au nuage qui m'eloignera. Quelle priere faisait ton dieu ? Le
vent glisse dans les fissures, disperssant au hasard tes voeux. Et
je sais que tout cela est dur. Souviens-toi encore de moi, comme
jamais auparavent, tu peux regarder la lune ce soir et ranger ces
couverts, je ne viendrais pas. Quelle merde, je ne sais plus quoi
faire, Si seulement je ne vivais pas dans l'ether Je pourrais
retirer ce chagrin, Je pourrais te serrer... Et le temps dit
toujours De ne pas s'atarder, Mais qu'en sait-il,lui ? il ne s'est
jamais attacher. Je t'ecris une derniere fois pour te dire que je
m'excuse, Je ne t'ai pas meritée et je vais encore te mentir :
Crois-moi,je ne t'ai pas aimé. Skiz
UN PAS VERS DEMAIN par Fabien
Rien ne se passe et pourtant tout est là Un regard vide parcourt
cette chambre ; vide Elle voulait y rire, elle voulait mais voilà
La rage est encore là mais reste livide Pourtant tout aller bien
sept mois avaient passés Et puis au milieu de cette nuit sa vie
s’est stoppée Pourtant tout aller bien sept mois tu l’a porté
Maintenant tu n’as plus rien juste des larmes à couler Je ne peu
trouver les mots pour te réconforter Je ne peux et ne veux pas
comprendre ton chagrin Mais je reste prés de toi tu peux me
contacter Je serai une épaule pour pleurer un pas vers demain
Fabien
LE PORT
Je me suis égarée par delà les océans, La houle dans sa prestance
écorcha mon sang !! Je me suis effilée, défilée en vague écumeuse
Perdus le sourire de mes yeux gris, innondant ma peau laiteuse...
Mon prince, mon bel amant me fut retiré Par Poséidon mon père,
jaloux des affinités Et des instants langoureux que j'eus avec ce
mortel Cheri à mon âme et mon coeur, précieux à mon existence
rendue belle... Deferlement sans pitié, je suis condamnée A errer
de voile en voile, le deuil en habit, effarée Et me voilà sur ce
port, à rêvasser en peignant les embarcations accostées; Je me suis
endormie les yeux clos, le pinceau décoloré... Chrysalide
A DECOUVRIR
Mutine timide, les doigts sur ton cœur plaqués, Arbore pour moi les
intimes atouts de ta nature, Ressens avec moi le doux satin d’une
peau nacrée Incendiée sous mes mains apaisées par tes murmures.
Etreins-moi, goutte à ton trouble, car c’est aimer. Arkenlond
JUILLET par Skiz
En cette auguste nuit de juillet Ou le ciel se voile d'une fumée
grise, Je suis toujours là, dans la mélancolie A contempler le
départ des étoiles, Les voir disparaître du firmament Pour faire
place aux plus grandes ténèbres Qui m'attirent loin et glace mon
sang De ce funèbre frisson, la peur de te perdre. Sur ce long
chemin je me suis arrêté Puisque j'ai trouvé faible lueur de
passion, Lueur grandissante, j'espère la damnation De te croiser
chaque jour. En cette nuit semblable à une fin de siècle, Le ciel,
qui s'enflamme de milles braises Donnant à la nuit cette couleur
ocre Me rappelle aux souvenirs qui furent nôtres. Et je suis
toujours là, la peine foulant la terre Ou je vis se déchirer mon
enfance, Se briser la volupté avec puissance, Je suis toujours,
sachant ce sentiment réel. Sur cette courte ébauche d'un paradis
Qui se dessinait en la douceur de tes yeux, Etranger dans une
continuité d'amour et de feu, Je pouvais prétendre t'appartenir
ainsi. En cette auguste nuit de juillet, Rien d'autre ne possède
cet intérêt Que fait naître la blanche lumière d'un sourire, Jetant
sur les souffrances le drap de l'oublie. Mais combien de temps sera
t-il absent ? Combien de temps les nymphes du néant Feront de leurs
étreintes mon opinion âcre De ne pas en avoir.... Le temps d'y
pense, le temps d'y remédier, Que je me sens happer trop tôt et que
déjà L'aurore souffle les bougies de mes espoirs, M'éveillant à ma
cellule, La lumière à travers les volets. Skiz
Si fou est synonyme de... Par Le Griffonneur
Si fou est synonyme d’amour, oui fou , je le suis ! Voici déjà
vingt-huit ans, mon amour, je posais mon regard sur toi. Voici que
ces vingt-huit printemps sont derrière, moi, derrière toi, derrière
nous. Voici que notre enfant maintenant s’en va seul, sans nous.
Voici qu’il à lui aussi grandi, mûri, sans plus se soucier de nous.
Voici que je me rends compte que je ne pourrais jamais vivre sans
toi, sans nous. Voici que je me retourne sur mon passé, comme le
font les vieux, toi, moi, nous. Voici que sans doute quelqu’un
risque de me prendre pour un fou ! Oui mon amour, de toi je le
suis, pour toi je suis ce fou. Le Griffonneur
CENDRILLON DE LA RUE par le Troll
Les larmes coulent, De tes yeux qui en ont déjà trop vu, Sur ton
visage marqué par le temps, Sur ton corps marqué par les hommes,
Toi qui rêvait d’un prince charmant, Et d’en être sa princesse,
Moins belle, moins vierge, Peut être, mais qu’importe, Ca aurait
été ton conte de fée, A toi, a toi seulement. Et les larmes coulent
sur ton visage, Marqué par le temps, Les princes sont passés,
Aucuns n’étaient charmant, Et petit à petit, Ils t’ont détruite
Tous pareils, Les hommes sont tous pareils, Ils ont brisé ton
conte, Ils ont brisé ton corps, Ils ont brisé ta vie… Ils ont
brisé… Ton cœur. Et maintenant tu es là, Et ces foutues larmes
s’enfuient, De tes yeux qui en voient trop, Quand cesseras-tu de
pleurer ? Tes larmes inondent les rues, De Paris, de Rome, de
Berlin, Elles se joignent à d’autres, Et font ces fleuves de
souffrances, Que les passant ne voient pas, Que les hommes
méprisent, Que les enfants ne connaissent pas. Tu souffres, vous
souffrez, Vous les cœurs brisés, Des trottoirs, La nuit, vous
attendez vôtre tour, Et les larmes couleront. Encore, et toujours…
Le troll
RUINES par Arkenlond
Une petite étincelle de vie Dans un monde moribond et lugubre,
C’est l’esprit d’un havre trouble, Mais peuplé d’âmes amies Sans
pensées meurtrières. Un bouge sombre d’où émanent des relents de
bière Et une faible lumière vacillante Du fond de la cour, devant
la bâtisse branlante. C’est ainsi que je vois le paradis, Jardin
d’Eden dans la ville noire Aux murs gris, effondrés pour la gloire
Et la mort d’hommes teintés de gris, Soldats d’une guerre sans fin,
Mais emplis d’espoir vain… (c) Arkenlond
QUIETUDE par Lana Pitt
Ta chevelure soyeuse, épaisse et odorante Tombant en long châle
précieux au creux de ton dos Sensuelle, sublime, ondulée,
envoutante Recouvrant ton sein rond, chaloupant mon berçeau Ton
visage de poupée aux grands yeux expressifs Comme j'aime te
regarder quand tu te fais docile J'étais une enfant au caractére
agressif A présent Mamour, vois! Que je suis plus habile! Si avec
le recul je mesure mieux la place De la maturité je garderais une
trace De cette drôle d'enfance et de tes déceptions Tu me faisais
confiance, je me sentais heureuse Je cherchais à combler tes joies
douleureuses Escomptant le plaisir dans la désolation... Lana Pitt
LA FLORE D'ANTAN année 3004 par osa_shura
Maintenant j'en suis certain Seule une haine, un profond mépris
Pouvait scier le tronc d'une vie En l'observant mourir avec dédain.
Je m'imagine en leur temps. J'enlève ce casque qui me gêne Car en
diffusant ton précieux oxygène, Tu nous offrais le droit d'être
vivant. Nous abritant géréreusement du soleil Sous tes magnifiques
couleurs, En arbres atypiques, fruits ou fleurs. Sur nous,
majestueusement tu veilles. En te laissant sauvagement cueillir,
Résistant aux vents et aux ères. En t'agrippant solidement à ta
mère, Bannissant de ton langage le mot fuir. Distribuant tes divins
remèdes, Guérissant tout d'un don subtil. Tu restas sans fin
immobile, Criant toujours en vain à l'aide. Nourrissant qui veut
lever la main Tu étais loin de te douter qu'un jour, Ces ingrats
voudraient ta mort pour Du papier ou du mobilié en pin. Osa_Shura
"Écrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est
qu'écriture." Jean Cocteau
ESTAMPE
Horizon noir dans le jaunissement du ciel Sur la neige blanche qui
se répand en cendre Au dessus des nuages bleutés pastel, Qui
s'évaporent en vague sombres de floraisons tendres. Nevaranïel
Le ciel n'est jamais aussi bleu Que lorsque tu y lèves les yeux. Il
est des portes closes comme des prisons, Où se cognent les paroles
des chansons, En écho sur l’azur. Une pointe de jaune, lumière
incandescente, Eclaircie sur l’horizon, qui ouvre la voie. J’ai
trouvé la clef de ma Geôle ! Par la petite porte, je m’évade et je
voyage. Sur le vif de ma toile, je saisis des paysages. Et le
pinceau pétille et la plume frétille Sur la piste aux étoiles. Je
vole et virevolt’ par delà les astres Je brode aux fils de soie,
flammèches colorées, Les queues des comètes. Prise dans la marée de
vagues déferlantes Où la raison s’échoue comme vague mourante. Sur
d’incertains récifs, que la brume dissimule. Lorsque enfin,
j’aperçois la lumière du phare… Je regagne la rive… La lumière du
phare... Qui me ramène au port. Mirage
Ecrin de velour Par Lana Pitt
Ecrin de velours En soulevant les yeux pour plonger dans les tiens
Mon coeur tumultueux redevenait serein Marchant à l'unisson nous
tenant par la main Si fragile par instant mais si forte en mon sein
Car un ange est passé au pied de la maison Je me tenais bien droite
regardant l'horizon Me demandant peut-être oublieras-tu mon nom ?
Traversant la clairiére, te cherchant à tatons Et je vois que
s'éloigne au fur et à mesure Que la minute trépasse et que les
heures perdurent Nos souvenirs s'effacent et l'illusion avance Nos
rêves colorés, nos gestes empruntés Nos sourires innocents,
savions-nous donc aimer ? La réponse est scellée dans cet écrin qui
danse ! Lana Pitt
Le soleil scintille au bord de tes cils, Les fleurs aux lourdes
branches dansent sur leurs reposoir Voilà que viennent les
hirondelles annonciatrices de printemps
Commentaires
Découverte... D'un joli monde poétique...
Écrit par : Neige | 14/07/2004
chouchou cool se site sa peu aller de belle image bon tchao
Écrit par : lesourd | 05/04/2005
voeux je cherche des poemes de voeux courts et originaux merci
Écrit par : fabinou65 | 24/12/2006
Les commentaires sont fermés.